Notre journal participe également à rappeler les différentes petites histoires dans celle, grande, des Armées. En coopération avec le Service Historique des Armées (SHA), nous ouvrons notre premier épisode sur le grand soulèvement des majors suite à la première tentative de modération du vin dans les Armées.
Les années 80, bien que caractérisées par le côté fric et drogue, ont également connu les premiers mouvements de limitation des addictions tels que la cigarette ou le vin dans la sphère publique. C’est ainsi que le ministère de la Défense de l’époque demanda à limiter à 6 le nombre de verre de vin par repas au mess. Déclenchant immédiatement la fronde des majors comprenant encore ce qui se passe autour d’eux.
“On ne comprend pas. On nous dit de prendre soin de notre santé et de s’hydrater et on nous limite après. J’ai fait la Seconde Guerre mondiale, moi monsieur ! J’ai défait les nazis, incorporé le 7 mai 1945 ! Oui monsieur !”
Jean “Jean-Jean” JENPPEROU – Major supposément en charge du magasin du 21ème RIMa (1982)
Par chance, beaucoup cachaient déjà de quantité importante de bouteilles de pastis dans leur bureau ou faisait un premier apéro pour fêter la mi-journée avant d’aller prendre l’apéro au bar du mess limitant d’autant les moments sans alcool. La génération suivante des adjudants-chefs a pu grâce à une meilleure forme physique, respecter cette limite des 6 verres de vin par repas.