C’est lors du briefing de préparation de son déplacement pour un exercice en coopération avec un pays du Sud-est asiatique que l’idée germa dans l’esprit du caporal Bertrand F., responsable logistique de son état. Après les avertissements de l’équipe renseignement sur les conduites à tenir pendant les sorties, il décida de prendre note de tous les risques auxquels s’expose les personnes détenteurs de secret militaire bien qu’il ne soit que gestionnaire de son côté.
N’hésitant pas à mettre l’entête secret défense sur les factures d’achat de papiers et des cartouches d’imprimante. Il laissa ainsi dépasser de son sac les documents. Le soldat prit par la suite ses quartiers tous les soirs dans les meilleurs bars des hôtels de la capitale où il séjournait. Il put de la sorte profiter de la courtoisie de nombreux habitants qui ont désiré lui offrir des verres et on put le féliciter sur son allure physique malgré sa 5e année sans réussir l’évaluation sportive annuelle.
« Je parie que je tiens l’alcool pour qu’elle me payent des bières. Si elles se rendent compte trop tôt que je ne sais rien, j’accoste ensuite les mecs louches au bar, comme ça, ils m’offrent le taxi pour l’ambassade russe qui n’est pas loin de notre hôtel. »
Caporal Bertrand F.- Gestionnaire facture taxi OPEX
Malheureusement pour lui, la supercherie a été découverte au bout de plusieurs semaines lorsqu’il a commencé à expliquer à ses interlocuteurs que l’ensemble des équipements sur lesquels ils travaillaient étaient opérationnels et que les incidents informatiques étaient traités dans la journée. Ce mensonge au delà de ce que peut croire n’importe quel service de renseignement militaire a fini par discréditer le caporal l’obligeant à plus profiter le soir de sa chambre partagée avec vu sur la fourrière locale.