Il revient d’OPEX avec un syndrome post-traumatique causé par un camarade de chambre trop bavard

Être déployé à l’étranger est toujours une épreuve à différente échelle pour les militaires. En plus des dangers habituels et attendus, la vie en société n’en reste pas une adversité supplémentaire. C’est un cas malgré tout surprenant qui a été rapporté par le Service de Santé des Armées suite à l’opération Chammal au Levant. Un sous-officier a été atteint de stress post-traumatique dû à un camarade de chambre extrêmement bavard durant tout son déploiement.

Ce dernier a apparemment subi, pendant 4 mois, la logorrhée de son voisin de lit qui n’a pas arrêté de commenter en continu toutes les activités et a raconté lors de chaque repas ses 2 seules autres missions. Selon l’expertise de la psychiatre Blandine S. qui a suivi le patient, un des points de bascule psychologique a été quand chaque bruit de l’ordinateur était reproduit à la bouche par le co-occupant de la chambre.

« Le réveil avec la lecture des messages de sa copine, le repas où il est le seul a parler, j’ai tenu. Quand il a commencé à commenter les films qu’on regardait en chambre, j’ai failli hésiter sur qui est l’ennemi. »

Sergent-chef Pedro Ponce – Mitrailleur de peloton avec silencieux

Plusieurs traitements sont en cours pour ce patient. En premier lieu, une cure dans la salle de documentation de son régiment pour s’assurer qu’il soit dans un des espaces les plus vides et le moins visité dans son environnement proche. Néanmoins, certaine tentative pour améliorer le cadre sonore du soldat comme l’ajout d’un silencieux sur le lance-missile Milan furent un échec.

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