Partager un saladier de frites entre 3 enfants, la difficile épreuve finale des négociateurs du GIGN

A la recherche de l’excellence ultime, le Groupement d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN) nous a permis d’observer une des plus difficiles épreuves mise en place pour valider les formations de ses négociateurs. Après des semaines de cours et d’entrainement, l’épreuve finale décontenance les stagiaires les plus entrainés.

Après une course sur un kilomètre en tenue de ville, ils sont envoyés dans une maison typique des banlieues pavillonnaires. Étonné de rentrer dans un salon où sont assis 3 frères et sœurs, le mis à l’épreuve reçoit l’ordre que le diner doit se finir sans heurts. C’est à ce moment-là que rentre le capitaine-instructeur avec un grand saladier de frites chaud qui est placé au milieu de la table.

« L’épreuve peut sembler difficile seulement au début. Que tout est joué une fois le premier accord de partage trouvé avec les enfants. Nous rajoutons pour cela une longue frite de 15,7cm au fond du bol pour relancer les hostilités. »

Maréchal des logis-chef Ludovic C. – Formateur au sein du GIGN

Les cris, pleurs et arrachages de vêtements de la fratrie dont font face les négociateurs les mettent au bout de leurs nerfs et beaucoup brisent la première des règle, garder son sang-froid. C’est toujours un moment difficile pour les instructeurs de devoir arrêter la carrière d’un gendarme, retrouvé accroupi et se balançant dans un coin d’une pièce remplie de frites collées aux murs.

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