Le MEDEF demande que la prochaine guerre française s’arrête un jour déjà férié

Après un mois de mai et début juin chargés en jours fériés et ‘ponts’, le MEDEF (Mouvement des Entreprises de France) a demandé que la prochaine guerre impliquant la France se termine de préférence un jour déjà férié, afin de minimiser l’impact sur la productivité nationale. La déclaration de l’organisation patronale a été faite cette fois-ci depuis leurs bureaux de l’avenue Bosquet, et non pas directement par un membre du gouvernement.

Le MEDEF propose donc que les traités de paix soient signés un 14 juillet, un 1er mai, voire un 11 novembre, soulignant que l’Histoire offre déjà suffisamment de dates symboliques pour ne pas en inventer d’autres. Les jours de fêtes chrétiennes seraient acceptés à condition qu’elles tombent un jour fixe comme que Noël ou le 15 août à l’Assomption. D’autres propositions sont également en attente comme celle de travailler, et plus longtemps, les jours fériés pour célébrer la victoire.

« Comme l’a remarqué De Gaulle, on se range souvent auprès de n’importe qui par intérêt mais nous aimerions que, même en retournant notre veste à la fin, on ne soit pas trop lésés. »

Hervé G. – 4e génération de self-made-man de la famille

Contrairement à ce que pensent beaucoup de gens, il est demandé à ce que la prochaine guerre se fasse dans un cadre habituel afin d’éviter que les grandes sociétés d’armements ne disparaissent pas par faute d’imagination ou d’innovation au profit de nouvelles entreprises et méthodes. Ces sociétés ne profitant que rarement des guerres existentielles.

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