Le week-end dernier, à l’occasion des Journées européennes du patrimoine, le siège de la Direction Générale de la Sécurité Extérieure (DGSE) a ouvert les portes du boulevard Mortier au public, attirant un nombre record de visiteurs. La découverte des locaux par la foule diverse témoigne d’un intérêt toujours aussi important pour la fonction publique d’État. Il semble néanmoins que la disparition de 3158 analyses, photos mais surtout notes de frais de retour de mission rajoute une légère ombre au tableau sur ces deux jours.
Les équipes ayant accueillis le public ont pu ainsi profiter de la richesse des accents de français que l’on rencontre à Paris, tant russe, chinois ou de l’INALCO. Toutes ces personnes ne se sont pas contenté de jouir des différents types de moisi constituant les linos des années 70 qui parcours les couloirs mais également de pu échanger avec certains agents. À noter ces quelques visiteurs du Sahel qui désiraient savoir si ces habitants particuliers du XXe arrondissement avaient des informations d’un de leur cousin parti prendre soin d’une caisse d’ « archives fragiles et sensibles au choc » dans le désert qui n’a plus donné de nouvelles depuis.
« C’est les journées européennes du patrimoine mais nous avons pu remarquer que le public est venu du monde entier et pressé pour découvrir un site du deuxième acteur culturel de l’État. Même des musées nous envient aujourd’hui. »
Monsieur T. – Responsable R à CT
Après l’inventaire des documents manquants, plusieurs directions commencent à avoir de fortes inquiétudes pour la gestion future du service. Il semble que plus que des actes d’espionnage, les visiteurs ont surtout tenté de faire du sabotage de l’agence. Il apparaît que beaucoup de bureaux ont eu leurs tas de formulaires de demandes de congés volés rendant les fonctionnaires extrêmement nerveux dans l’accomplissement de leurs tâches.