C’est une rumeur que le visiteur occasionnel pourrait tenter de croire en approchant de la sous-préfecture de la Haute-Marne. Néanmoins, l’ensemble des unités de la base aérienne 113 de Saint-Dizier-Robinson sont formelles, aucun tir, même accidentel n’a eu lieu sur la ville hôte. L’état dans lequel sont les bâtiments, les rues et les habitants sont bien leurs conditions normales.
Cette rumeur aurait comme source le passage du premier touriste dans la ville en 1998 à la fin de l’été. Le beau temps, consistant en une absence de brouillard et de pluie malgré les nuages noirs, a fait penser à cette personne en déplacement que des dégâts dus à un bombardement militaire ont laissé la ville dans cet état. Tentant de communiquer avec les habitants, l’accent lui a également à laisser croire à des personnes en état de choc incapable d’articuler pour se faire comprendre. Depuis cette date là, cette rumeur persiste et certains habitants crédules pensent y trouver la source de leurs malheurs.
“Bombarder la ville, cela voudrait dire s’en approcher. Cela va à l’encontre de toutes les recommandations de préservation mentale que nous dispensons à nos personnels.”
Colonel Miko – Commandant de la base aérienne 113
De son côté, la cellule communication de la base aérienne a du mal à éteindre cette rumeur. Plusieurs tentatives ont été faites pour prouver que Saint-Dizier était une ville française comme une autre, mais l’ensemble des photos prises sur le terrain montrent de rues vides comme lors d’attaque aérienne. Un autre problème technique se pose, malgré l’utilisation d’appareil photo moderne, les clichés de la ville semblent être en noir et blanc dus aux tons des bâtiments et rues extérieurs.