
Dans une décision déjà controversée, le gouvernement a annoncé que le 8 mai, jour de commémoration de la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe, ne sera plus un jour férié pour l’ensemble des Français. Désormais, ce jour de mémoire ne sera chômé que par les vétérans ayant directement participé au conflit, quel que soit le camp, afin de satisfaire l’ensemble des partis politiques. Une mesure symbolique à la demande des plus riches du pays visant à « resacraliser » cette journée tout en répondant aux impératifs économiques.
Le ministère, selon les propos du gouvernement, a consenti un effort important : il prendra entièrement en charge les heures travaillées par les personnes concernées qui seront en congé ce jour-là. Cette jurisprudence réjouit les jeunes militaires et les réservistes récemment intégrés aux forces armées. Avec une limite d’âge fixée à 77 ans pour servir, ce jour de congé supplémentaire, quand il est accordé à seulement trois ans de la retraite, sera accueilli avec soulagement.
« On n’arrive même pas à savoir si l’on travaille ou pas le jour de la Pentecôte. Donc, on est férié ce jour-là et on ne travaille pas non plus vraiment les 8 minutes en plus par jour qu’on doit compenser. C’est plus clair ainsi. »
Caporal Ludovic L. – Présent dans les rangs
Un défi majeur reste cependant à relever avec l’ajout de ce jour férié spécifique pour les militaires. La Cour des comptes a été saisie pour déterminer si le fait de faire travailler les soldats un jour de plus ne coûte pas, au final, davantage à l’État que de les laisser au repos notamment en termes d’usure du matériel et de mobilisation des infrastructures. Ce serait encore une fois une économie qui coutera plus cher au budget national.
Inspiré par une idée de Ivan Sand