
Suite à un incident isolé supplémentaire, les états-majors ont demandé à chaque officier général ou supérieur en charge d’une unité de désigner « un sous-officier de confiance » chargé d’endosser les éventuelles fautes graves, dérapages disciplinaires ou affaires embarrassantes qui pourraient entacher la réputation de la garnison.
Ce sous-officier permettra de s’étonner que des sections entières se vident sans aucun motif ni alerte auprès des autorités supérieures. Il assurera aussi la divulgation de son nom dans les procès et articles justifiant ainsi l’interruption de la chaine de commandement. Le Ministère des Armées tient, par souci équité, à ce que cette disposition soit également en place dans les nombreuses structures mixtes ou civiles qui la compose.
« C’est comme si au ministère, nous avions une directrice qui entraine un taux de rotation de 60% et qu’on accepte la justification que c’est des départs à la retraite quand on la renouvèle. Qui ne part pas à 35 ans aujourd’hui ? »
Michel S. – Directeur de directeurs
Par chance, de nombreux sous-officiers acceptent d’endosser ce rôle par leur comportement, assurant ainsi selon eux, la stabilité des unités malgré les départs et pertes d’efficacité que cela entraine. Si nécessaire, une section sera créée et localisée loin du régiment pour pouvoir témoigner que cette pratique devait être de niche car personne n’était au courant de la désaffection de cette unité et des signalements effectués.