Les sergents-instructeurs choqués par les mauvais traitements infligés aux élèves à Bétharram

Les auditions de ces dernières semaines concernant les affaires Bétharram ont fortement secoué les sous-officiers instructeurs dans les écoles en charge des classes militaires initiales. Beaucoup découvrent des sévices qu’ils n’osent appliquer aux jeunes rentrant dans le monde militaire, soit par l’inefficacité de ces punitions, soit par l’interdiction de la loi qui s’applique partout et y compris dans les armées.

Habitué à punir et sanctionner des personnes libres de quitter d’elles-mêmes une institution, beaucoup de ces sous-officiers apprennent qu’ils ne sont pas les plus psychorigides et maltraitant dans les institutions françaises. C’est avec une grande déception qu’ils ont reçu un rappel des règlements leur empêchant de réussir à rejoindre l’excellence dans la mauvaise gestion des jeunes atteinte par le collège-lycée Bétharram.

« Heureusement que cette école est une structure civile, il y a au moins 5 traitements qui contreviennent aux Conventions de Genève et au droit de la guerre. »

Sergent Hartman – Grand incompris

Il semblerait que les pages « discipline » et « maltraitance », qui auraient permis de faire la différence, aient été arrachées du dictionnaire de l’établissement. Certainement pour tenter de simuler un étouffement à un élève qui a osé ne pas répondre suffisamment rapidement à une question.

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