Suppression du yaourt pour les militaires aux arrêts afin d’assurer une stricte application des peines

C’est une mesure aussi inattendue que symbolique : le yaourt est désormais interdit pour les militaires placés aux arrêts disciplinaires. La décision, entérinée par une circulaire interne diffusée ce matin dans les casernes et bases des armées, vise à garantir une application stricte et pleine des peines. Une précision qui, dans le langage administratif militaire, signifie surtout la fin d’une faille exploitée avec un certain zèle par les punis.

Depuis trois semaines, les cellules de discipline bruissaient d’une rumeur persistante : certains soldats auraient découvert, dans un article de loi civile mal interprété, qu’un détenu pouvait demander une révision de sa sanction s’il ne consommait que du yaourt pendant sa privation de liberté.

« On est un peu dur avec eux. Globalement, aucun n’aura fait autant de mal qu’un délinquant qui se fait corrompre de plusieurs millions par un état hostile. Mais on en a quand même un qui est rentré dans un Rafale avec le chariot tracteur. »

Sous-lieutenant F. – encore de semaine base

L’astuce se heurte à une difficulté inattendue : pour tenter de faire fonctionner cette méthode, encore faut-il consommer les yaourts du mess. Ces fameux produits dont la couche supérieure forme un second opercule plastique et dont la composition reste un mystère des approvisionnements de prestataires les moins chers.

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