Le bureau de permanence du régiment rangé pour la première fois en 90 ans permet de dévoiler l’identité de Jack l’Éventreur

Le bureau de permanence d’un régiment, c’est un peu comme un hall de gare : tout le monde y passe, personne n’y reste, et surtout, personne ne range. Après plus de 90 années, un sergent-chef prend néanmoins l’initiative de ranger enfin les piles de papier et cahiers d’instruction entre 2 pauses de cinq heures. Parmi les fiches d’instructions obsolètes, les listes de corvées et les procès-verbaux oubliés, un dossier attire l’attention.

Il contient des informations qui, selon toute vraisemblance, auraient dû être transmises en urgence à la maréchaussée pour permettre son arrestation durant son passage en France. Pour éviter d’être mis en cause, les documents ont été remis en gendarmerie accompagnés d’un bulletin de retard de transmission soigneusement tamponné pour s’assurer que le traitement de la documentation suive bien son cours.

« On ne pensait pas trouver une telle information entre une note urgente de 1952 et le manuel de 1932 expliquant une improbable guerre avec l’Allemagne. Le coupable savaient que personne ne lit les papiers ici. »

Sergent-Chef Sherlock Watson – Nettoyeur de chambres au régiment

Pour éviter que cette révélation ne fasse trop d’ombre à la fiction ou aux théories des stagiaires en journalisme, les preuves formelles ont été classées SECRET ÉCONOMIQUE. Une décision accueillie avec soulagement par la presse hebdomadaire, toujours avide de mystères recyclables, et par les chaînes de pop-documentaires, qui pourront ainsi continuer à diffuser, année après année, les éternelles questions : Et si c’était lui ? Et si c’était un complot ? Et s’il avait deux chats et ne voulait pas que l’on parle de cette histoire dans la presse ?

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