Un gendarme à la retraite dévoile l’obligation de l’apprentissage de l’accent du sud pour adoucir les contrôles routiers

Une mitrailleuse sur le capot d’une voiture lors d’un contrôle de gendarmerie (La Dépêche)

Farouche défenseur de l’identité alsacienne, un gendarme à la retraite nous a contactés pour nous dévoiler un aspect méconnu du corps militaire le plus fourni du pays. C’est ainsi que nos journalistes ont découvert que le cliché du gendarme avec l’accent du sud donnant une bonhomie lors des contrôles routiers n’est pas un hasard mais bien une stratégie définie par les états-majors.

Ce détail semblant anodin pour la plupart des automobilistes est une tactique pour permettre aux gendarmes d’obtenir des conducteurs plus serein et détendu pendant le contrôle. Les études ont prouvé que les amendes données avec un air contrit et l’accent du sud recueillaient 76% en moins de mauvaises excuses inventées de la part des personnes au volant.

“On nous forme tous pendant les classes à avoir l’accent du sud. J’avoue quand même que ‘attachez les pitchounes’ plutôt que ‘fixez les knaeckes’, ça rend les gens beaucoup moins stressés.”

Alain D. – Gendarme alsacien à la retraite

La direction de la Gendarmerie a décidé désormais de promouvoir les inflexions régionales en les adaptant aux nombreuses missions de ce corps de l’État. Les contrôles sanitaires devront se faire avec l’accent alsacien et il est demandé à l’ensemble des gendarmes maritimes d’avoir une formation en breton. De ce fait, la cellule en charge de la lutte contre les clichés a par contre été démantelée.

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